jeudi 12 janvier 2017

Syndrome de la page blanche ?



On a tous déjà eu ce problème. Ne pas savoir comment débuter. Devrais-je commencer comme ça, ou comme cela ? Le syndrome de la page blanche arrive au moins une fois pendant l’écriture du roman. Et même à moi, cela m’arrive assez régulièrement quand il s’agit de commencer un chapitre triste. Ci-dessous, je vais vous mentionner ce qui m’aide à franchir cette étape. 

  • Premièrement, je n’écris pas le jour. Pourquoi ? Parce que mon roman est dans une ambiance plutôt obscur qu’heureux. Je rédige mes chapitres très rarement pendant la journée, mis à part quand j’ai un peu de temps libre pour écrire un chapitre d’action ou d’amour, même s’ils sont beaucoup plus loin dans le roman. Cependant, j’ai vu une énorme différence quand j’écrivais le jour plutôt que la nuit. L’ambiance du roman n’est pas du tout la même. Du coup, je dois retravailler les chapitres que j’avais écrits le jour durant la nuit pour retrouver ce côté de noirceur. 


  • Ce qui m’avait beaucoup aidé quand j’avais le syndrome de la page blanche, c’est d’avoir une bonne playlist. La musique m’aidait beaucoup à me mettre dans un cocon et de ne plus entendre les bruits autour de moi. Mais, je dois trouver la bonne playlist à mettre. Je ne peux pas écouter n’importe quoi, n’importe quand. Vu que j’écris présentement le tome 3 et que, les chapitres débutent sous le thème de la dépression, je dois me mettre dans une ambiance triste, presque en avoir les larmes aux yeux. Avec ça, je sais que je pourrais plus facilement écrire un passage de mon roman dans un sentiment triste et cela va se faire ressentir dans l’écrit. 


  • Parfois, il m’arrive tout simplement de ne pas savoir par quoi commencer. Même si des fiches et des notes recouvrent mon bureau, je ne suis pas en mesure de mettre un mot sur ma page blanche. Quand cela m’arrive, je sors de chez moi et je vais me promener. Il peut être 2h00 du matin, je prends ma voiture et je quitte mon domicile. Regarder de nouveaux décors autour de moi, à la place de mon écran d’ordinateur me donne beaucoup d’imagination. Et cela peut paraitre étrange, mais il n’y a pas si longtemps de cela, j’ai du me rendre au cimetière pour marcher un peu. (J’écris principalement sur le surnaturel ou les esprits)  Je n’y avais jamais été et quand j’ai déposé le premier pied dans le cimetière, les idées se sont infiltrées dans mon cerveau. Tout ça parce que je n’avais jamais été là-bas. Pour faire suite à cela, je suis retourné chez moi et j’ai écrit une bonne partie de la nuit. Tout pour dire que, quand je n’ai pas d’idée, j’essaie d’aller à des endroits que j’ai jamais encore été. Du coup, si vous voyez quelqu’un marcher à 3h00 du matin dans un cimetière, ça pourrait être moi hihi. 


Changer d’environnement, mettre une bonne playlist qui ressemble à votre roman, marcher et aller prendre l’air, sortir de sa zone de confort et visiter des endroits que vous n’avez jamais mis les pieds peuvent chambouler l’imagination de votre cerveau. Pour moi, c’est une recette gagnante. 


Je suis curieux. Que faites-vous quand cela vous arrive ? 

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